Après la victoire soviétique sur les troupes allemandes, le Troisième Reich s’effondre le 2 mai 1945.
Le 7 mai 1945 à Reims, au quartier général des forces alliées en Europe occidentale dirigé par le général américain Eisenhower, la reddition de l’armée allemande est singé.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent la capitulation à Berlin dans la nuit du 8 au 9 mai 1945 en présence des représentants de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Les américains lâche la bombes atomiques sur Hiroshima le 6 août 1945, puis récidive à Nagasaki le 9 août 1945.
Le 15 août 1945, l’empereur Hirohito annonce, la capitulation du Japon signe la capitulation le 2 septembre 1945 en baie de Tokyo, à bord d’un navire de guerre américain, cela met fin à la seconde guerre mondiale.
La Loi du 20 mars 1953 prévoit la célébration de la journée du 8 mai qui devient alors un jour férié.
il est abandonné avant d’être rétabli par F. Mitterrand entériné en septembre 1981 par un vote de l’Assemblée nationale. “Le 8 mai sera une fête internationale de la liberté et de la paix à laquelle participeront les anciens combattants, les associations de jeunesse et d’Éducation nationale”, précise Jean Laurain, alors ministre des Anciens combattants.
Allocution du général de Gaulle à la radio le 8 mai 1945 à 15 heures
« La guerre est gagnée ! Voici la victoire ! C’est la victoire des Nations unies et c’est la victoire de la France !
L’ennemi allemand vient de capituler devant les armées alliées de l’ouest et de l’est. Le commandement français était présent et partie à l’acte de capitulation. Dans l’état de désorganisation où se trouvent les pouvoirs publics et le commandement militaire allemand, il est possible que certains groupes ennemis veuillent, çà et là, prolonger pour leur propre compte une résistance sans issue. Mais l’Allemagne est abattue et elle a signé son désastre !
Tandis que les rayons de la gloire font, une fois de plus, resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour, d’abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ! Pas un effort de ses soldats, de ses marins, de ses aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ses hommes et de ses femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme n’auront donc été perdus !
Dans la joie de la fierté nationale, le peuple français adresse son fraternel salut à ses vaillants alliés, qui, comme lui, pour la même cause que lui, ont durement, longuement prodigué leurs peines, à leurs héroïques armées et aux chefs qui les commandent, à tous ces hommes et à toutes ces femmes, qui, dans le monde, ont lutté, pâti, travaillé, pour que l’emportent, à la fin des fins ! La justice et la liberté.
Honneur ! Honneur pour toujours ! À nos armées et à leurs chefs ! Honneur à notre peuple, que des épreuves terribles n’ont pu réduire, ni fléchir ! Honneur aux Nations unies qui ont mêlé leur sang à notre sang, leurs peines à nos peines, leur espérance à notre espérance et qui, aujourd’hui, triomphent avec nous !
Ah ! Vive la France ! »